Il semble que l’insistance d’Ubisoft pour que les salariés retournent travailler au bureau au moins trois fois par semaine se retourne contre eux en France. L’entreprise a modifié ses plans depuis l’année dernière lorsque nous avions parlé du changement obligeant les employés montréalais à venir au bureau deux fois par semaine. Plus récemment, le développeur a informé le personnel qu’il modifierait la politique à trois jours par semaine pour rendre les choses cohérentes.
Il s’avère que les travailleurs français et leur syndicat, le Syndicat des Travailleurs et Travailleuses du Jeu Vidéo (STJV), ne sont pas satisfaits de cette décision. Comme le souligne le syndicat dans son message appelant à la grève du 15 au 17 octobre, le personnel d’Ubisoft « travaille efficacement dans le contexte actuel du travail à distance » depuis plus de cinq ans. Le message souligne également que le personnel a construit sa vie autour de ce système et que ce changement sera très perturbateur. Un fait que le message indique qu’Ubisoft connaît « parfaitement bien ». Il poursuit en ajoutant : « La conséquence de [Ubisoft’s] La décision sera la perte d’emploi de nos collègues, la désorganisation de nombreux projets de jeux et l’augmentation drastique des risques psychologiques pour ceux qui restent ».
L’appel à la grève liste trois revendications : un accord formel sur le travail à distance, une augmentation immédiate des salaires et la mise en place d’un « dialogue social ». Le syndicat espère garantir que les salariés pourront choisir le nombre de jours de travail par semaine. Il espère également compenser la baisse du niveau de vie en rétablissant la participation aux bénéfices. Sur le dernier point, le post précise que « la direction semble effectivement confondre monologue et dialogue ». Evidemment, les employés espèrent être écoutés plutôt que dictés par Ubisoft, une entreprise qui ne se trouve actuellement pas dans la meilleure situation financière et qui a récemment retardé le prochain Assassin’s Creed et annulé sa participation au TGS 2024.